Réhabilitation des lagunes

Publication du document sur la réhabilitation des lagunes

Faut-il abandonner les lagunes qui ne répondent plus aux exigences de traitement ?

De nombreuses lagunes sont vieillissantes ou ne respectent plus les niveaux de rejets imposés, à cause d’une augmentation de la charge reçue ou à cause de contraintes réglementaires plus importantes (niveaux de rejet plus bas exigés).

C’est pourquoi, il est parfois nécessaire de réhabiliter ces lagunes. Les bureaux d’étude proposent souvent de changer de procédé lors de la réhabilitation d’une station, notamment de remplacer le lagunage par des filtres plantés de roseaux (FPR) ou des filtres plantés de végétaux (FPV) en outre-mer. Néanmoins, il peut être intéressant de conserver les lagunes car il s’agit d’un procédé très rustique, qui ne nécessite pas d’énergie une fois les effluents arrivés en tête de station, relativement facile à exploiter (mis à part les opérations de curage), adapté aux réseaux unitaires et qui permet un stockage des effluents traités. De plus, il possède des capacités d’élimination des pathogènes, ce qui peut être intéressant pour un objectif de réutilisation des eaux usées traitées (REUT). En outre, en été, grâce à l’évaporation, il peut y avoir peu (voire pas) de rejets d’eaux usées traitées, ce qui peut permettre de limiter l’impact de la station sur les cours d’eau à l’étiage.

C’est pourquoi le groupe Epnac publie cette étude sur la réhabilitation des lagunes. L’objectif de ce document est de fournir des recommandations pour les projets de réhabilitation des lagunes, basées sur des retours d’expérience de réhabilitation effectives, afin d’éviter si possible le recours systématique à une reconstruction totale de la station.

Retrouvez le document dans la rubrique Lagunage. Bonne lecture !

Date de création : 13 février 2024 | Rédaction : Sophie Besnault